Je compare la vie d'un homme à la terrifiante beauté d'un bonzaï ou d'un vieux pin sur les récifs en bord de mer qui a pris les plis du vent avec le temps. On le juge beau à l'automne de sa vie, mais quel sacrifice a-t-il dû accepter pour pousser ainsi?
Septième Frère dit : la vie, c'est comme les feuilles d'un arbre, un va-et-vient incessant. Le destin des bourgeons du printemps est de voltiger en automne. Tous les chemins conduisent à la même fin ;
L'amour - et la poésie qui est sa conscience aérienne, sa plus humble figure, son visage au réveil - est profondeur de l'attente, douceur de l'attente.
La terre se couvre d'une nouvelle race d'hommes à la fois instruits et analphabètes,maîtrisant les ordinateurs et ne comprenant plus rien aux âmes,oubliant même ce qu'un tel mot a pu jadis désigner.
L'amour de soi est à l'amour de Dieu ce que le blé en herbe est au blé mûr. Il n'y a pas de rupture de l'un à l'autre - juste un élargissement sans fin.
La bonté,c'est comme trouver un diamant dans de la verroterie:c'est incompréhensible.C'est impossible de savoir d'où elle vient,elle tombe du ciel et c'est cela qui est mystérieux.