Le père, pour moi, à ...

Le père, pour moi, à différentes époques et quand je rencontrais ceux des autres, avait quand même cette présence des nuages avant la pluie, la lourdeur qui vous enveloppe et précède l'orage, le lointain gris d'où partent les rayons raides des gloires au-dessus des maîtres-autels, mais la pluie n'était que l'apaisant oubli et la représentation d'une présence divine que l'humide caresse des voûtes de l'église ou ma mère ne m'amena bientôt plus, abandonnée, fermée sur elle-même et gardant la rumeur élémentaire que l'on écoute dans les beaux coquillages de la couleur des chairs entrouvertes.
 Daniel Boulanger

Citations liés

L'amour fait songer, vivre et croire Il a pour réchauffer le cœur Un rayon de plus que la gloire, Et ce rayon, c'est le bonheur.
Rien ne dure. Ni la gloire. Ni la fortune. Ni les flatteries ni les adulations. Le monde n'est que leurres et incongruité. Et malheur à celui qui se laisse prendre à son jeu
C'était ton désir aussi, et tu m'as laissé entendre que tu ne quitterais jamais la province. Une femme qui m'eût aimé aurait chéri ma gloire. Elle m'aurait appris que l'art de vivre consiste à sacrifier une passion basse à une passion plus haute.
 François Mauriac
Plus grand est l'obstacle, et plus grande est la gloire de le surmonter.
 Molière
La gloire est le soleil des morts, de ton vivant, tu seras malheureux comme tout ce qui fut grand, et tu ruineras tes enfants.

Citations du même auteur

La volonté, il faut que tu en aies pour en avoir ! Ça ne s'invente pas. On ne peut pas faire semblant.
 Daniel Boulanger
Un parfum usé de cotonnade et de savon couvrait le lit, la table, le tapis dont les images laissaient des ombres de poissons dans le filet, les deux fauteuils au tête-à-tête muet et obstiné dans lesquels on ne s'asseyait jamais et qui ressemblent à tant de couples fatigués et lâches.
 Daniel Boulanger
J'ai dix-neuf ans et je n'ai pas encore compris ma mère, ses caresses, sa sucrerie, ses mamours, puis ses refus, ses silences suivis de larmes, et de nouveau l'œil en coulisse et ses appels à la raison.
 Daniel Boulanger
Un parfum usé de cotonnade et de savon couvrait le lit, la table, le tapis dont les images laissaient des ombres de poissons dans le filet, les deux fauteuils au tête-à-tête muet et obstiné dans lesquels on ne s'asseyait jamais et qui ressemblent à tant de couples fatigués et lâches.
 Daniel Boulanger
Elle ressemblait à sa mère et au-delà à sa grand-mère dont le portrait jetait sur la chambre un regard d'empoisonneuse saisie par la religion.
 Daniel Boulanger