La mort n'atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, tous les autres qui recevront l'horreur et l'absence en partage.
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. L'absence lui parle sa langue maternelle ; la présence, c'est de l'hébreu pour lui.
Une vérité dénuée d'artifice donne aussitôt la preuve de sa force face à celui qui s'efforce de l'abattre. Le mensonge peut parfois l'affaiblir en la torturant mais il ne saurait la détruire.