La viande, le sang, les entrailles, tout ce qui a palpité et vécu lui répugnaient à cette époque de son existence, car la bête meurt à douleur comme l'homme, et il lui déplaisait de digérer des agonies. Depuis l'époque où il avait égorgé lui-même un porc [...], il avait cessé de trouver utile d'employer deux termes différents pour désigner la bête qu'on abat et l'homme qu'on tue, l'animal qui crève et l'homme qui meurt.
Marguerite Yourcenar