L'homme n'est vraiment libre que dans l'amour tel que la civilisation européenne l'a créé : c'est l'état qui rend le plus profondément insupportable tout ce qui est faux.
L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.
On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.
Les nations, comme les hommes, meurent d'imperceptibles impolitesses. C'est à leur façon d'éternuer ou d'éculer leurs talons qui se reconnaissent les peuples condamnés.
Le mot comprendre n'existe pas au théâtre. Le bonheur est que le vrai public ne comprend pas, il ressent. On peut donc tout lui montrer sans compromission et sans réticence.