L'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement
L'homme qui peut se mettre à la place des autres, qui peut comprendre le mécanisme de leurs pensées n'a pas à s'inquiéter de ce que l'avenir lui réserve.
La guerre n'est plus pour le monde occidental un danger international qui menace et fait peur du dehors ; c'est une obsession qui fait peur du dedans et se nourrit, comme toute idée fixe, d'elle-même.