La folie a sa propre logique et le vrai fou se sait sain d'esprit : c'est ce qui fait sa force. Il a un avantage énorme sur les autres, pour qui l'équilibre mental est avant tout une affaire de consensus.
Le monde romanesque n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme. Car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n'est ni plus beau ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion.
Accepter sa solitude, c'est cesser de dépendre du regard de l'autre et assumer la responsabilité de ce que l'on est, savoir ce que l'on vaut par soi-même, compter sur soi et non sur les autres.
Accepter sa solitude, c'est cesser de dépendre du regard de l'autre et assumer la responsabilité de ce que l'on est, savoir ce que l'on vaut par soi-même, compter sur soi et non sur les autres.
Il faut du courage pour oser accepter ses vulnérabilités, ses fragilités et ne pas avoir peur de la dépression éventuelle, pour mieux rebondir ensuite.