Le théâtre est la métaphore de la politique. Côté scène, on joue à être roi, sans jamais oublier d'être soi ; côté salle, on feint de s'oublier sans jamais cesser d'être là...
Les nations, comme les hommes, meurent d'imperceptibles impolitesses. C'est à leur façon d'éternuer ou d'éculer leurs talons qui se reconnaissent les peuples condamnés.
Le mot comprendre n'existe pas au théâtre. Le bonheur est que le vrai public ne comprend pas, il ressent. On peut donc tout lui montrer sans compromission et sans réticence.