Je n'appartiens à aucune ...

Je n'appartiens à aucune nation, ni au pays que j'ai fui ni au pays que je désire rejoindre, encore moins aux pays que je traverse. Clandestin. Juste clandestin. Bienvenu nulle part. Etranger partout.
 Eric-Emmanuel Schmitt

Citations liés

La possessivité de la nation à l'égard de ses artistes se manifeste comme un terrorisme du petit contexte qui réduit tout le sens d'une œuvre au rôle que celle-ci joue dans son propre pays.
Frères d'une grande famille, les enfants ne perdent leurs traits de ressemblance qu'en perdant l'innocence, la même partout. Alors les passions modifiées par les climats, les gouvernements et les mœurs font les nations diverses ; le genre humain cesse de s'entendre et de parler le même langage : c'est la société qui est la véritable tour de Babel.
 François-René de Chateaubriand
Ne laisse jamais le désir prendre la place de ta conscience, étouffer ton sens moral, car c'est lui, ici, qui gouverne toute une nation. C'est lui qui, ici, détermine ton avenir et ta place dans la société américaine.
 Karine Tuil

Citations du même auteur

La sincérité, c'est le contraire du discernement ! Pour atteindre l'harmonie entre soi et les autres, il faut analyser les pensées, les filtrer, en refouler certaines. La vérité ne constitue pas un but, elle n'a d'intérêt que si elle sert ; or, la plupart du temps, elle freine ; pis, elle détruit.
 Éric-Emmanuel Schmitt
Si c'est un drame de perdre un enfant, c'est une trahison de faire croire qu'on est mort à ceux qui vous aiment. Certaines morts sont plus faciles à supporter que certains mensonges.
 Eric-Emmanuel Schmitt
A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel. [...] Cette phrase zen signifie qu'il faut garder en tête le bon côté des phénomènes, demeurer optimiste.
 Eric-Emmanuel Schmitt
Seule la force impose une vérité, et la force n'a rien d'intellectuel, elle contraint avec ses armes, par la torture, par le chantage, par la peur, par le calcul des intérêts, elle oblige les esprits à s'entendre provisoirement sur une doctrine.
 Eric-Emmanuel Schmitt
Le silence s'installa, bavard, plein. Dans ce silence, gisait l'acceptation du destin, l'idée qu'on déguste la vie tout autant qu'on l'endure. On prend sa part, on profite, on jouit puis on meurt. La bête le sait. Seul l'homme l'oublie.
 Eric-Emmanuel Schmitt