J'étais un enfant alors, ...

J'étais un enfant alors, elle me faisait peur la prison. C'est que je ne connaissais pas encore les hommes.
 Louis-Ferdinand Céline

Citations liés

J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer. Dans un sens, c'était un avantage.
À Mohammed Dib Ma maison mon pain de gloire et le sein meurtri de ma terre. Sous les cendres jusqu'aux portes de ta prison j'ai pitié de nous. J'ai pitié de nous comme on a pitié de son frère quand les couteaux tuent la parole quand les mendiants désertent les cours comme une confession de pierres sur les cris du poète assassiné.
 Josyane de Jesus-Bergey
La vie est un choix et chaque choix que nous faisons nous rapproche ou nous éloigne de notre liberté.
La prison et les autorités conspirent pour dépouiller chacun de se dignité. Cela en soi m'a permis de survivre...Je suis fondamentalement optimiste...se laisser aller au désespoir mène à la défaite et à lamort.

Citations du même auteur

Notre vie est un voyage dans l'hiver et dans la nuit nous cherchons notre passage dans le ciel ou rien ne luit
 Louis-Ferdinand Céline
Tu finiras sûrement par le trouver le truc qui leur fait si peur, à eux tous, à tous ces salauds là, autant qu'ils sont et qui doit être au bout de la nuit, et c'est pour ça qu'ils n'y vont pas, au bout de la nuit.
 Louis-Ferdinand Céline
L'existence, ça vous tord et ça vous écrase la face. Les pauvres sont fadés. La misère est géante, elle se sert pour essuyer les ordures du monde de votre figure comme d'une toile à laver.
 Louis-Ferdinand Céline
La vérité c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde, c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi.
 Louis-Ferdinand Céline
La vie c'est une classe dont l'ennui est le pion, il est là tout le temps à vous épier d'ailleurs, il faut avoir l'air d'être occupé, coûte que coûte, à quelque chose de passionnant, autrement il arrive et vous bouffe le cerveau.
 Louis-Ferdinand Céline