Il faut se dépasser pour ...

Il faut se dépasser pour trouver Dieu , répétait-il.Et encore: S'accepter,cela oblige les meilleurs d'entre nous à s'affronter eux-mêmes,mais à visage découvert et dans un combat sans ruse.
 François Mauriac

Citations liés

Quiconque combat des monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un monstre, car, lorsque tu regardes au fond de l'abîme, l'abîme aussi regarde au fond de toi.
L'hypocrisie est morte ; on ne croit plus aux prêtres; Mais la vertu se meurt, on ne croit plus à Dieu. Le noble n'est plus fier du sang de ses ancêtres ; Mais il le prostitue au fond d'un mauvais lieu. On ne mutile plus la pensée et la scène, On a mis au plein vent l'intelligence humaine ; Mais le peuple voudra des combats de taureau. Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste, On n'est plus assez fou pour se faire trappiste ; Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
La vie est un combat dont la palme est aux Cieux !
 Casimir Delavigne
Tout art, toute philosophie peuvent être considérés comme des remèdes de la vie, adjuvants de sa croissance ou baume des combats : ils postulent toujours et souffrance et souffrants.
Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour.

Citations du même auteur

C'était ton désir aussi, et tu m'as laissé entendre que tu ne quitterais jamais la province. Une femme qui m'eût aimé aurait chéri ma gloire. Elle m'aurait appris que l'art de vivre consiste à sacrifier une passion basse à une passion plus haute.
 François Mauriac
Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison.
 François Mauriac
Battre les records, c’est l’idée fixe d’un véritable sportif, et il y a là comme une usurpation par le corps de cette vocation spirituelle du chrétien : se dépasser soi-même.
 François Mauriac
Paris est une solitude peuplée. Une ville de province est un désert sans solitude.
 François Mauriac
Je sentais,je voyais,je touchais mon crime.Il ne tenait pas tout entier dans ce hideux nœud de vipères:haine de mes enfants,désir de vengeance,amour de l'argent;mais dans mon refus de chercher au-delà de ces vipères emmêlées.
 François Mauriac