
Hilda : Nous n'irons pas au ciel, Gœtz, et même si nous y entrions tous les deux, nous n'aurions pas d'yeux pour nous voir, pas de mains pour nous toucher. Là-haut, on ne s'occupe que de Dieu. (Elle vient le toucher) Tu es là : un peu de chair usée, rugeuse, misérable, une vie - une pauvre vie. C'est cette chair et cette vie que j'aime. On ne peut aimer que sur cette terre et contre Dieu.
Jean-Paul Sartre