Et puis, il faut reconquérir ...

Et puis, il faut reconquérir les libéraux. Selon une excellente définition de Guy Mollet, et il me permettra de lui emprunter [...], les libéraux [sont ceux], qui, évidemment acceptent comme nous l'héritage démocratique dans le domaine politique, mais qui refusent nos méthodes et nos structures sur le plan de l'économie.
 François Mitterrand

Citations liés

Le temps est plus précieux que l’argent car vous pouvez obtenir plus d’argent mais vous ne pouvez pas obtenir plus de temps.
 Jim Rohn
La richesse ne consiste pas seulement en ce que vous possédez; elle consiste aussi en ce que vous n’êtes pas obligés d’acheter.
L'essoufflement des vandales de cités ne doit pas nous endormir. A croiser ces bandes de branleurs primaires, on ne peut qu'exacerber son exécration pour ces humains de façade. Ces ineptes ont toujours tout à reprocher au système et rien à remettre en cause chez eux. Parodie d'existence qui sert les potentats de l'économie illicite. Et la collectivité paiera encore, quelques ajouts aux fonds perdus pour éviter une politique expéditive qui ne s'encombrerait pas de ces mollesses démocratiques.
 Loïc Decrauze
L’argent ne fait pas le bonheur, mais il rend la misère plus supportable.
 Benjamin Franklin

Citations du même auteur

Le sentiment d'injustice ne suffit pas pour vaincre l'injustice.
 François Mitterrand
Un caractère fort qui s'abaisse va toujours plus loin dans le zèle qu'un faible qui n'a pas à battre monnaie de son abnégation.
 François Mitterrand
Il faut vaincre ses préjugés. Ce que je vous demande là est presque impossible, car il faut vaincre notre histoire. Et pourtant, si on ne le vainc pas, il faut savoir qu'une règle s'imposera. Mesdames et messieurs, le nationalisme, c'est la guerre ! La guerre n'est pas seulement le passé, elle peut être notre avenir ; et c'est vous, mesdames et messieurs les députés, qui êtes désormais les garants de notre paix, de notre sécurité et de notre avenir.
 François Mitterrand
J'ai tendance — c'est peut-être un nationalisme européen tout à fait regrettable —, j'ai tendance à reprendre, en l'adaptant, le mot du premier roi d'Italie : " Europa farà da sé ". Si les Européens ne prennent pas en main leur propre destin, qui le fera ? Le Japon, la Chine, le Nigeria, le Brésil, le Texas, enfin, je ne sais qui... Si vous ne décidez pas vous-même de votre sort, quelqu'un s'en chargera, soyez-en sûrs ; mais ce ne sera pas forcément la meilleure solution.
 François Mitterrand
La politique de force n'était pas assez sûre d'elle sans doute pour s'engager sur tous les fronts avec une égale ardeur. Peut-être avait-elle peur aussi du jugement de l'Histoire ? Sa démarche incertaine, incohérente, plus faible que la faiblesse, la condamnait à suivre, comme au chemin de croix de la France, les itinéraires de l'abandon. Mais elle ne voulait pas livrer l'aveu de son échec. Elle avait besoin d'être respectable. Après avoir tout perdu, tout saccagé, tout abandonné, il lui restait au moins une bataille à gagner : que la France n'en sache rien.
 François Mitterrand