Et ne vaut-il pas mieux ...

Et ne vaut-il pas mieux quelque orage endurer, Que d'avoir toujours peur de la mer importune ? Par la bonne fortune on se trouve abusé, Par la fortune adverse on devient plus rusé.
 Joachim du Bellay

Citations liés

Tu vois, c'est marrant, on se donne toutes les bonnes raisons de s'interdire d'aimer, par peur de souffrir, d'être abandonné un jour. Et pourtant, qu'est ce qu'on aime la vie alors qu'on sait qu'elle vous quittera un jour.
Un dicton vietnamien dit: «Seuls ceux qui ont les cheveux long ont peur, car personne ne peut tirer les cheveux de celui qui en a pas.» Alors, j'essaie le plus possible de n'acquérir que des choses qui ne dépassent pas les limites de mon corps.
 Kim Thúy
La vérité c'est que tu as peur de vivre et c'est pour surmonter cette peur que tu es partie assister les autres. [...] Quel étrange destin que d'ignorer ceux qui t'aiment pour aller donner de l'amour à ceux que tu ne connaîtras pas !
L'homme n'a pouvoir sur rien tant qu'il a peur de la mort. Et celui qui n'a pas peur de la mort possède tout. Si la souffrance n'existait pas, l'homme ne se connaîtrait pas de limites, il ne se connaîtrait pas lui-même.
 Léon Tolstoï
Le délire d'interprétation ne commence qu'où l'homme mal préparé prend peur dans cette forêt d'indices.
 André Breton

Citations du même auteur

Si les vers ont été l'abus de ma jeunesse, Les vers seront aussi l'appui de ma vieillesse, S'ils furent ma folie, ils seront ma raison, [...].
 Joachim du Bellay
Divin Ronsard, qui de l'arc à sept cordes Tiras premier au but de la mémoire Les traits ailés de la française gloire
 Joachim du Bellay
Espère le fruit de ton labeur de l'incorruptible et non envieuse postérité : c'est la gloire, seule échelle par les degrés de laquelle les mortels d'un pied léger montent au ciel et se font compagnons des dieux.
 Joachim du Bellay
Ô qu'heureux est celui qui peut passer son âge Entre pareils à soi ! et qui sans fiction, Sans crainte, sans envie et sans ambition, Règne paisiblement en son pauvre ménage !
 Joachim du Bellay
Quand revoiray-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison, Revoiray-je le clos de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage ?
 Joachim du Bellay