Elle sait que les femmes ayant la permission d'être faibles, se servent sans scrupule de leur privilège ; mais elle considère qu'après tout les hommes ne sont pas moins exposés pas leurs passions, et trouve même que leur vertu est bien plus délicate encore et plus blonde que celle des femmes. Elle a confiance, pour son sexe, dans la force de l'éducation. C'est à cette discipline qu'en revenaient volontiers les femmes de son temps, alors qu'après l'éclat d'une vie dissipée, elles entrevoyaient les ombres de la mort.
Marie de Sévigné