Elle ne pouvait souffrir les ...

Elle ne pouvait souffrir les gens qui disent : je suis trop vieux. La vieillesse lui paraissait particulièrement favorable pour y regarder de près, ne s'excuser de rien, se soutenir, se fortifier, s'épurer. Et c'est dans ce sentiment qu'elle arrivait à écrire, à cinquante-trois ans, ce mot d'une raison si haute et d'une grâce féminine si pénétrante, qui, sur un point fondamental, résume les doctrines exposées dans ce volume : Je dis toujours que si je pouvais vivre deux cents ans, je deviendrais la plus admirable personne du monde.
 Marie de Sévigné

Citations liés

La tristesse est un sentiment qui nous permet de nous souvenir des bonnes choses que nous avons perdues.
Le sentiment d'amour est l'émotion la plus puissante qui puisse exister. C'est plus fort que la haine et plus fort que la peur.
La gratitude est le sentiment qui nous permet d'apprécier ce que nous avons et ce que nous avons reçu.
 Ralph Waldo Emerson
Les sots, les ignorants, les gens malhonnêtes, vont prendre dans les livres des idées, de la raison, des sentiments nobles et élevés, comme une femme riche va chez un marchand d'étoffes s'assortir pour son argent.
 Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort

Citations du même auteur

Elle sait que les femmes " ayant la permission d'être faibles, se servent sans scrupule de leur privilège " ; mais elle considère qu'après tout les hommes ne sont pas moins exposés pas leurs passions, et trouve même que leur vertu " est bien plus délicate encore et plus blonde que celle des femmes. " Elle a confiance, pour son sexe, dans la force de l'éducation. C'est à cette discipline qu'en revenaient volontiers les femmes de son temps, alors qu'après l'éclat d'une vie dissipée, elles entrevoyaient les ombres de la mort.
 Marie de Sévigné
Elle sait que les femmes " ayant la permission d'être faibles, se servent sans scrupule de leur privilège " ; mais elle considère qu'après tout les hommes ne sont pas moins exposés pas leurs passions, et trouve même que leur vertu " est bien plus délicate encore et plus blonde que celle des femmes. " Elle a confiance, pour son sexe, dans la force de l'éducation. C'est à cette discipline qu'en revenaient volontiers les femmes de son temps, alors qu'après l'éclat d'une vie dissipée, elles entrevoyaient les ombres de la mort.
 Marie de Sévigné
[...] à ceux qui ne comprennent pas La Fontaine, elle se borne à répondre : " On ne fait point entrer certains esprits durs et farouches dans le charme et dans la facilité des Fables ; cette porte leur est fermée et la mienne aussi. "
 Marie de Sévigné
La fausse grandeur l'irritait. " Ah ! masques, je vous connais ! " s'écrie-t-elle, en voyant de certaines gens annoncés sous de grands noms. Les honneurs mêmes, les vrais honneurs la fatiguaient. Elle a hâte de quitter Vitré, où on l'accable, pour aller retrouver aux Rochers sa Mousse, sa chienne, son mail, Pilois, ses maçons, le repos de ses bois ; elle est affamée de jeûne et de silence ; elle aspire à revoir les allées qu'elle a tracées, les abris qu'elle a créés, la Solitaire, le Cloître. Ses réflexions l'entraînaient parfois selon le vent. Elle battait le pays, mais elle avait ses remises.
 Marie de Sévigné
Mme de Sévigné est une mondaine que le monde occupe, caresse, enivre parfois, mais dont il est loin de remplir le cœur et de satisfaire l'activité [...]. " Il n'y a pas un grain d'or à tout ce qu'on dit ici, écrit-elle de Vitré : la raison, la conversation, la suite sont entièrement bannies du tourbillon où je suis. " Les beaux esprits lui inspiraient de la pitié : " Si vous saviez combien ils sont petits de près et combien ils sont quelquefois empêchés de leur personne ! "
 Marie de Sévigné