Citations Victor Hugo - page 17

Retrouvez des dizaines de citations de Victor Hugo avec des images à copier et à partager.

On contemplait la mer, on écoutait le vent, on se sentait gagner par l'assoupissement de l'extase. Quand les yeux sont remplis d'un excès de beauté et de lumière, c'est une volupté de les fermer. Tout à coup on se réveillait. Il était trop tard. La marée avait grossi peu à peu. L'eau enveloppait le rocher. On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d'abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.
Avoir tort le premier jour et raison le second, voilà l'histoire de tous les grands apporteurs de vérités.
Regarder le ciel dans le télescope, c’est une indiscrétion.
Pour moi, l'idée de nation se dissout dans l'idée d'humanité.
Vous pourriez aussi aimer
Gauvain venait d'assister à un prodige. En même temps que le combat terrestre, il y avait eu un combat céleste. Le combat du bien contre le mal. Un cœur effrayant venait d'être vaincu. Etant donné l'homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l'erreur, l'aveuglement, l'opiniâtreté malsaine, l'orgueil, l'égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle. La victoire de l'humanité sur l'homme. L'humanité avait vaincu l'inhumain. Et par quel moyen ? de quelle façon ? comment avait-elle terrassé un colosse de colère et de haine ? quelles armes avait-elle employées ? quelle machine de guerre ? le berceau.
L'homme attentif qui lit les grands livres éprouve parfois au milieu de la lecture de certains refroidissements subits suivis d'une sorte d'excès de chaleur.
Une idée fixe aboutit à la folie ou à l'héroïsme.
Vous ignorez peut-être qu'il existe parmi les noirs de diverses contrées de l'Afrique des nègres, doués de je ne sais quel grossier talent de poésie et d'improvisation qui ressemble à la folie. Ces nègres, (...) on les appelle griots.
Les guerres ont toutes sortes de prétextes, mais n'ont jamais qu'une cause : l'armée. Otez l'armée, vous ôtez la guerre.
J'ai dit l'égalité. Je n'ai pas dit l'identité.
On tient à la figure de la patrie comme au visage de sa mère
On a renoncé à me demander l'autorisation de dire mes Œuvres sur les théâtres. On les dit partout sans me demander la permission. On a raison. Ce que j'écris n'est pas à moi. Je suis une chose publique.
Le dix-huitième siècle, c'est là une partie de sa gloire, a aboli la torture ; le dix-neuvième siècle abolira la peine de mort.
Vu du dehors, tout système paraît la prison de l'esprit ; vu au dedans, c'est un monde.
Gauvain venait d'assister à un prodige. En même temps que le combat terrestre, il y avait eu un combat céleste. Le combat du bien contre le mal. Un cœur effrayant venait d'être vaincu. Etant donné l'homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l'erreur, l'aveuglement, l'opiniâtreté malsaine, l'orgueil, l'égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle. La victoire de l'humanité sur l'homme. L'humanité avait vaincu l'inhumain. Et par quel moyen ? de quelle façon ? comment avait-elle terrassé un colosse de colère et de haine ? quelles armes avait-elle employées ? quelle machine de guerre ? le berceau.
A mesure que j'avançais en âge, mon " hugolâtrie " grandissait, et chaque nouvelle œuvre du poète, attendue avec impatience, était dévorée dès son apparition. Si j'entendais autour de moi grincer d'irritantes critiques, je me réconfortais en causant avec Berlioz, qui voulait bien m'honorer de son amitié et dont l'admiration pour Hugo égalait la mienne.
Deux mains jointes font plus d'ouvrage, sur la terre, Que tout le roulement des machines de guerre.
L'appétit vient en mangeant et l'amour en possédant.
Vous pourriez aussi aimer
Et de l'union des libertés dans la fraternité des peuples naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir où commencera pour le genre humain la vie universelle et que l'on appellera la paix de l'Europe.
Je ne me lasserai pas de le redire, le problème est posé, il faut le résoudre ; qui porte sa part du fardeau doit avoir sa part du droit ; une moitié de l'espèce humaine est hors de l'égalité, il faut l'y faire rentrer.