La nation est ce qu'il y a de plus précieux, car elle est le fondement de notre identité collective et le berceau de nos valeurs nationales. Elle est à la fois un creuset de culture et d'histoire, et un lien entre les générations passées, présentes et futures.
Dans une langue, la quantité de synonymes aux mots "aimer", "toi", "bonheur", "guerre", "ennemi", "devoir", "nature" est révélatrice des valeurs d'une nation.
Bernard Werber
Le gouvernement d'un pays n'est pas la nation, encore moins la patrie.
Les Arabes ont été pendant cinq cents ans la nation la plus éclairée du monde. C'est à eux que nous devons notre système de numération, les orgues, les cadrans solaires, les pendules et les montres. Rien de plus élégant, de plus ingénieux, de plus moral que la littérature persane, et en général, tout ce qui est sorti de la plume des littérateurs de Bagdad et Bassora.
À la conférence de Durban, on attendait beaucoup, surtout du courage sur la question dans son ensemble. Mais les participants ont tout simplement réussi à occulter le rôle et la responsabilité des nations arabo-musulmanes dans le martyre des peuples noirs, pendant plus de treize siècles sans interruption. (...) on s'est contenté de mettre en accusation les négriers occidentaux, avec demande de repentance et de réparation, tout en passant le reste sous silence.
Nous nous rappellerons que quelque chose se passe en Amérique, que nous ne sommes pas aussi divisés que nos politiques le suggèrent, que nous somme un peuple uni, nous sommes une Nation, et ensemble, nous allons ouvrir le prochain chapitre de l'Histoire américain avec ces trois mots qui vont retentir de tous les côtés du pays, d'un océan à l'autre... : Oui nous pouvons !
La nation est un concept complexe et dynamique qui désigne une population d'individus liés par des liens communs de culture, de langue, d'histoire et de patrimoine. Ces liens peuvent également inclure une origine commune, une religion, des valeurs et des croyances. De nombreux écrivains, philosophes et leaders ont exprimé leur vision de la nation et de la signification et des avantages de l'appartenance à une nation.
C'est une grande sottise dans une nation, de ne savoir pas tout bêtement mépriser ce qui est méprisable, et haïr ce qui est haïssable. Un peuple qui ne saurait haïr ni mépriser, serait digne d'être gouverné à coups de pieds au cul.
Avons-nous à craindre l'opposition de la grande partie de la nation, qui ne connait pas nos projets et qui ne serait pas disposée à nous prêter son concours? Sans doute, dans ses foyers, à ses comptoirs, à ses bureaux, à ses ateliers d'industrie, la plupart de ces citadins casaniers trouveront peut-être hardis des projets qui pourraient troubler leur repos et leurs jouissances. Mais s'ils désapprouvent, ce ne sera que timidement et sans bruit. Du reste, la nation sait-elle ce qu'elle veut ? On lui fera vouloir et on lui fera dire ce qu'elle n'a jamais pensé.
Jean-François Marmontel
Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir.
Quand on pense qu'un maître peut gâcher toute la vie d'un homme, il faut conclure que la direction d'une nation ne peut se baser sur l'enseignement scolaire. Il faut laisser à la vie la possibilité de corriger. La seule chose qui compte, c'est ce qui est réellement fait, pas la note...
Ils ont bâti une nation. Ils restent un peuple de pionniers dont les rêves personnels doivent s'emboîter dans le rêve collectif. Ils conçoivent le pire comme un tremplin vers le meilleur.
La Ligue vaudoise constate que le peuple juif a pour destin de vivre chez les autres peuples, auxquels ses membres ne s'assimilent qu'exceptionnellement. De cette constatation résulte le statut juridique applicable à cette nation sans territoire. Les mesures de précaution que l'Etat doit prendre à son égard comme à l'égard de tous les étrangers non assimilables ne sauraient être qualifiés de persécution.
Une nation est une fiction politique imposée à une réalité socio-géographique presque toujours par la force, au bénéfice d'une minorité politique, et maintenue à travers un système uniformisateur qui, d'une main douce ou d'une poigne dure, impose l'homogénéité au prix de la disparition d'une hétérogénéité préexistante, installe des barrières, des obstacles souvent infranchissables au développement d'une diversité religieuse, culturelle ou ethnique en son sein.
Une nation ne se fait connaître de l'étranger que par ses mauvais côtés.
Gilbert Keith Chesterton
Il faut rappeler aux nations croissantes qu'il n'y a point d'arbre dans la nature qui, placé dans les meilleures conditions de lumière, de sol et de terrain, puisse grandir et s'élargir indéfiniment.