Citations Milan Kundera - page 3

Retrouvez des dizaines de citations de Milan Kundera avec des images à copier et à partager.

Il en va de l'érotisme comme de la danse : l'un des partenaires se charge toujours de conduire l'autre.
Le plus grand malheur de l'homme, c'est un mariage heureux. Aucun espoir de divorce.
Le flirt avec l'avenir est le pire des conformismes, la lâche flatterie du plus fort. Car l'avenir est toujours plus fort que le présent. C'est bien lui, en effet, qui nous jugera. Et certainement sans aucune compétence.
Elle l'aimait trop pour pouvoir admettre que ce qu'elle qualifiait d'inoubliable pût être oublié.
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En politique, le monde est blanc ou noir. Il n'y a aucune place pour l'ambiguïté, la contradiction, le paradoxe.
Nous vivons de plus en plus dans l'oubli de l'être. Reconstituer cette sensibilité à la vie, cette attention aux coïncidences, tel est aussi le sens du roman.
En dehors de son amour réalisé pour Thomas, il existait au royaume du possible un nombre infini d'amours irréalisés pour d'autres hommes.
Le temps humain ne tourne pas en cercle mais avance en ligne droite. C'est pourquoi l'homme ne peut être heureux puisque le bonheur est désir de répétition.
Il comprend que cette impatience de parler est en même temps un implacable désintérêt à écouter..
La lutte de l'homme contre le pouvoir, c'est la lutte de la mémoire contre l'oubli.
Le kitsch c'est une esthétique qui est soutenue par une vision du monde, c'est presque une philosophie. C'est la beauté en dehors de la connaissance, c'est la volonté d'embellir les choses et de plaire, c'est le conformisme total.
Le droit de tuer un cerf ou une vache, c'est la seule chose sur laquelle l'humanité toute entière soit fraternellement d'accord, même pendant les guerres les plus sanglantes.
L'humour : l'ivresse de la relativité des choses humaines ; le plaisir étrange issu de la certitude qu'il n'y a pas de certitude.
Le roman en tant que tel peut apparaître comme polémique parce que son ambition la plus profonde est de dévoiler les choses et de montrer ce qui se cache derrière nos certitudes et nos représentations.
Celui qui veut se souvenir ne doit pas rester au même endroit et attendre que les souvenirs viennent tout seuls jusqu'à lui ! Les souvenirs se sont dispersés dans le vaste monde et il faut voyager pour les retrouver et les faire sortir de leur abri !
Celui qui veut continuellement s'élever doit s'attendre à avoir un jour le vertige.
Être courageux dans l'isolement, sans témoins, sans l'assentiment des autres, face à face avec soi-même, cela requiert une grande fierté et beaucoup de force.
Le roman est ennemi de la vitesse, la lecture doit être lente et le lecteur doit rester sous le charme d'une page, d'un paragraphe, d'une phrase même.
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Nous n'apprenons jamais pourquoi et en quoi nous agaçons les autres, en quoi nous leur sommes sympathiques, en quoi nous leur paraissons ridicules ; notre propre image est pour nous le plus grand mystère.
Le roman est ennemi de la vitesse, la lecture doit être lente et le lecteur doit rester sous le charme d'une page, d'un paragraphe, d'une phrase même.