Citations Marcel Proust - page 3

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La vraie beauté est si particulière, si nouvelle, qu'on ne la reconnaît pas pour la beauté.
Il y a des moments de la vie où une sorte de beauté naît de la multiplicité des ennuis qui nous assaillent.
La vraie beauté est si particulière, si nouvelle, qu'on ne la reconnaît pas pour la beauté.
Comme l'avenir est ce qui n'existe encore que dans notre pensée, il nous semble encore modifiable par l'intervention in extremis de notre volonté.
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Swann : Ce que je reproche aux journaux, c'est de nous faire faire attention, tous les jours, à des choses insignifiantes, tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie des choses essentielles.
Dans les familles bourgeoises, on voit parfois naître des jalousies si la sœur cadette se marie avant l'aînée.
Il n'est de souvenir douloureux que des morts. Or ceux-ci se détruisent vite, et il ne reste plus autour de leurs tombes mêmes que la beauté de la nature, le silence, la pureté de l'air.
Les beautés qu'on découvre le plus tôt sont aussi celles dont on se fatigue le plus vite.
Peut-être l'immobilité des choses autour de nous leur est-elle imposée par notre certitude que ce sont elles et non pas d'autres, par l'immobilité de notre pensée en face d'elles.
Nos plus grandes craintes, comme nos plus grandes espérances, ne sont pas au-dessus de nos forces, et nous pouvons finir par dominer les unes et réaliser les autres.
Il n'y a pas de réussite facile ni d'échecs définitifs.
Les battements de mon cœur de minute en minute devenaient plus douloureux parce que j'augmentais mon agitation en me prêchant un calme qui était l'acceptation de mon infortune.
On a dit que la beauté est une promesse de bonheur. Inversement la possibilité du plaisir peut être un commencement de beauté.
A la fin, elle s'éloigna, indicatrice, diligente, parmi les ramifications de son parfum, laissant sur le visage de Swann le reflet de son sourire.
Les châtiments, on croit les éviter parce qu'on fait attention aux voitures...Mais il en est d'internes. L'accident vient du côté auquel on ne songeait pas, du dedans, du cœur.
Il en est de la vieillesse comme de la mort. Quelques-uns les affrontent avec indifférence, non pas parce qu'ils ont plus de courage que les autres, mais parce qu'ils ont moins d'imagination.
Autrui nous est indifférent et l'indifférence n'incline pas à la méchanceté.
L'instinct d'imitation et l'absence de courage gouvernent les sociétés comme les foules.
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Ce n'est pas parce que les autres sont morts que notre affection pour eux s'affaiblit, c'est parce que nous mourons nous-mêmes.
Ce n'est pas parce que les autres sont morts que notre affection pour eux s'affaiblit, c'est parce que nous mourrons nous-mêmes.