Retrouvez des dizaines de citations de Friedrich Nietzsche avec des images à copier et à partager.
Wagner est une calamité pour la musique. Il a pressenti en elle le moyen d'exciter les nerfs fatigués et par là il a rendu la musique malade.
Qu'est-ce qui détruit plus rapidement que de travailler, de penser, de sentir sans nécessité intérieure, sans un choix profondément personnel, sans plaisir, comme un automate mû par le "devoir" ? C'est, tout bonnement, la recette de la décadence, et même de l'idiotie... Kant en est devenu idiot...
On ne sait, si Dieu doit avoir plus de reconnaissance à l'égard du diable, ou le diable plus de reconnaissance à l'égard de Dieu, de ce que tout se soit ainsi passé.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
On est comédien lorsque l'on a sur le reste de l'humanité un avantage: c'est de s'être rendu compte que ce qui doit produire une impression de vérité ne doit pas être vrai.
On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie.
Enfin, je pose la question : une femme a-t-elle jamais accordé la profondeur à un cerveau de femme, à un cœur de femme la justice ? Et n'est-il pas vrai que, tout compte fait, « la femme » a surtout été mésestimée par les femmes et non par nous ?
Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Or, quand ton regard pénètre longtemps au fond d'un abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi.
La mission suprême de l'art consiste à libérer nos regards des terreurs obsédantes de la nuit, à nous guérir des douleurs convulsives que nous causent nos actes volontaires.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...
Il est plus commode d'obéir à sa conscience qu'à sa raison : car, à chaque insuccès, la conscience trouve en elle-même une excuse et une consolation. C'est pourquoi il y a encore tant de gens consciencieux et si peu de gens raisonnables.
« Il y a parmi les chrétiens, une sorte de critère de la vérité que l'on appelle « La preuve par l'efficace ». « La foi rend bienheureux : donc elle est vraie. ON doit être heureux parce que l'on croit ».
Tous les hommes suffisamment profonds sont d'accord - Luther, saint Augustin, saint Paul en sont conscients - sur le fait que notre moralité et ses péripéties ne coïncident pas avec notre volonté consciente