Citations Friedrich Nietzsche - page 10

Retrouvez des dizaines de citations de Friedrich Nietzsche avec des images à copier et à partager.

La vérité est une femme : ses voiles, ses pudeurs et ses mensonges lui appartiennent essentiellement.
Le luxe est une forme de triomphe permanent sur tous ceux qui sont pauvres, arriérés, impuissants, malades, inassouvis.
Tout ce qui est profond aime le masque; les choses les plus profondes de toutes ont même en haine image et symbole. La contradiction seule ne serait-elle pas le véritable déguisement sous lequel s'avancerait la pudeur d'un dieu?
Tous ceux qui sont habitués au succès sont pleins d'astuces pour présenter toujours leurs défauts et leurs faiblesses comme de la force apparente : ce pourquoi ils doivent les connaître particulièrement bien.
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Le poète voit dans le menteur son frère de lait de qui il a volé le lait; c'est pourquoi celui-ci est demeuré misérable et n'est même pas parvenu à avoir une bonne conscience.
L'infini est plus grand que l'esprit humain peut comprendre.
Ce que je préférerai, - c'est ce dont s'abuse l'esprit abusé -, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
Beaucoup de courtes folies, - c'est ce qui, chez nous, se nomme amour. Et votre mariage finit beaucoup de courtes folies, en une longue bêtise.
On a pas hésité à donner à l'homme "bon" une valeur supérieure dans le sens du progrès, de l'utilité, de la prospérité de l'homme. Et si le contraire était vrai ? Et s'il y avait chez le "bon" aussi un symptôme de régression qui permettrait au présent de vivre en quelque sorte aux dépens de l'avenir ? De sorte que la morale serait responsable du fait que le type homme n'a jamais atteint le plus haut degré de puissance et de splendeur ?
Les avocats d'un criminel sont rarement assez artistes pour utiliser, au profit du coupable, la beauté terrible de son acte.
Aujourd'hui, un homme qui cherche la connaissance pourrait facilement se croire un dieu devenant animal.
Les grandes époques de notre vie sont celles où nous avons le courage de considérer ce qui est méchant en nous comme ce que nous avons de meilleur.
Le christianisme a pris le parti de tout ce qui est bas, vil, manqué, il a fait un idéal de l' opposition à l'instinct de conservation de la vie forte. Même aux natures les mieux armées intellectuellement, il a perverti la raison, en leur enseignant à ressentir les valeurs suprêmes de l'esprit comme entachées de péché, induisant en erreur, comme des tentations.
La volonté est, pour tout ce qui est passé, un méchant spectateur.
Faible serait l'attrait de la connaissance, s'il n'y avait pas tant de pudeur à vaincre pour y parvenir.
Ce que je préférerais, c'est d'aimer la terre comme l'aime la lune et de n'effleurer sa beauté que des yeux.
Qui ne sait mettre sa volonté dans les choses, y met au moins un sens : cela revient à croire qu'une volonté s'y trouve déjà.
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La volonté forte est admirée de tout le monde, parce que personne ne l'a et parce que chacun se dit que, s'il l'avait, il n'y aurait plus de limite pour lui ni pour son égoïsme.
Il faut connaître non seulement la marche hardie, légère, délicate et rapide de ses propres pensées, mais avant tout la disposition aux grandes responsabilités, la hauteur et la profondeur du regard impérieux, le sentiment d'être séparé de la foule, des devoirs et des vertus de la foule, la protection et la défense bienveillante de ce qui est mal compris et calomnié, que ce soit Dieu ou le diable ; le penchant et l'habileté à la suprême justice, l'art du commandement, l'ampleur de la volonté, la lenteur du regard qui rarement admire, rarement se lève et aime rarement...