Citations Daniel Pennac - page 3

Retrouvez des dizaines de citations de Daniel Pennac avec des images à copier et à partager.

Oui, le charme du style ajoute au bonheur du récit. La dernière page tournée, c'est l'écho de cette voix qui nous tient compagnie.
On écrit pour en finir avec soi-même mais dans le désir d'être lu, pas moyen d'échapper à cette contradiction.
Le problème avec la vie, c'est que, même quand ça ne change jamais, ça change tout le temps.
Curieux, le chagrin. Le plus authentique des chagrins se défend contre lui-même en faisant des phrases. C'est cela, peut-être, la nécessité littéraire, ce besoin vital d'écrire autour...
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Une des caractéristiques de l'amitié, c'est qu'elle repose des inquiétudes de l'amour.
Bizarre, la vie... On vous parle d'une chose que vous ignoriez complètement, une chose inimaginable, presque impossible à croire, et, à peine vous en a-t-on parlé, voilà que vous la découvrez à votre tour.
Le plus sournois de tous les silences: l'embarras pédagogique.
Le chagrin creusé par ceux qui partent fait le nid de ceux qui arrivent dans le cœur de ceux qui espèrent. Il y a lurette que le manège aurait cessé de tourner, sinon.
On croit qu'on emmène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent à la méditation.
Renoncé au café depuis mon opération. Impression que le thé me nettoie. Une sorte de douche intérieure. T'en bois un, t'en pisse trois, disait Violette.
À chacun sa vie: c'est le secret de l'amitié.
Julius le Chien restait assis devant la fenêtre à regarder passer la Seine avec une obstination de peintre japonais. Les meubles avaient valsé autour de lui, son effigie de cristal s'était payé Talleyrand, mais Julius le Chien s'en tapait ; gueule tordue et langue pendante, il regardait passer la Seine, ses péniches, ses cageots, ses godasses, ses amours...
Comme ce doit être bon, un souvenir d'enfance ! La certitude d'une enfance vaincue !
Le temps de lire est toujours du temps volé. C'est sans doute la raison pour laquelle le métro se trouve être la plus grande bibliothèque du monde.
La peur de lire se soigne par la lecture, celle de ne pas comprendre par l'immersion dans le texte.
La tolérance c'est la prudence élevée à une métaphysique.
Oui... La télévision élevée à la dignité de récompense... et, par corollaire, la lecture ravalée au range de corvée... c'est de nous, cette trouvaille...
Il faudrait inventer un temps particulier pour l'apprentissage, Le "présent d'incarnation", par exemple. Je suis ici, dans cette classe, et je comprends, enfin ! Ça y est ! Mon cerveau diffuse dans mon corps: ça "s'incarne".
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La nature de l'énergie qu'il faut déployer lors d'une campagne électorale a beaucoup plus à voir avec le goût du pouvoir qu'avec le sens du bien public.
Ça doit être ça, après tout, le bonheur: la satisfaction de ne pas être l'autre.