Citations Christian Bobin - page 5

Retrouvez des dizaines de citations de Christian Bobin avec des images à copier et à partager.

La télévision c'est le monde à temps plein, à ras bord de souffrance, impossible à voir dans ces conditions, impossible à entendre.
La bonté,c'est comme trouver un diamant dans de la verroterie:c'est incompréhensible.C'est impossible de savoir d'où elle vient,elle tombe du ciel et c'est cela qui est mystérieux.
Il est très difficile de soutenir le regard fixe d'un tout-petit - c'est comme si Dieu était en face de vous et vous dévisageait sans pudeur, en prenant tout son temps, un peu étonné de vous voir là.
La télévision c'est le monde qui s'effondre sur le monde, une brute geignarde et avinée, incapable de donner une seule nouvelle claire et compréhensible.
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La peur est comme une avancée de l'âge adulte dans ton enfance. Elle a sa place, elle a ses heures, elle a ses lieux.
Une intelligence sans bonté est comme un costume de soie porté par un cadavre.
Devant ce que la vie a de plus cruel, toutes les pensées parfois s'effondrer, privées d'appui, et il ne nous reste plus qu'à demander aux arbres qui tremblent si sous le vent de nous apprendre cette compassion que le monde ignore.
La fatigue est une des choses au monde les plus intéressantes à penser. Elle est comme la jalousie, comme le mensonge ou comme la peur. Elle est comme ces choses impures que l'on tient loin de ses yeux. Comme ces choses elle nous fait toucher terre.
Dans le moulin de ma solitude, vous entriez comme l'aurore, vous avanciez comme le feu. Vous alliez dans mon âme comme un fleuve en crue, et vos rires inondaient toutes mes terres.
Deux sortes de paradis:venir en aide à quelqu'un et lire un livre.
L'amour commence là - dans les fonds du désert. Il est invisible dans ses débuts, indiscernable dans son visage.
La parole est une denrée périssable, éphémère. Elle se teinte de toutes les circonstances de son apparition. Les mêmes mots, prononcés dans des lieux différents, ne sont pas les mêmes mots.
Le mal n'a pas d'autre cause que notre négligence et le bien ne peut naître que d'une résistance à cet ensommeillement, que d'une insomnie de l'esprit portant notre attention à son point d'incandescence.
Dieu tenait au dix-septième siècle la place qu'aujourd'hui tient l'argent. Les dégâts étaient moindres.
La tyrannie du visible fait de nous des aveugles. L'éclat du verbe perce la nuit du monde.
La lecture, c’est sans fin. C’est comme l’amour, c’est comme l’espoir, c’est sans espoir.
La lecture, c'est sans fin. C'est comme l'amour, c'est comme l'espoir, c'est sans espoir.
Est écrivain toute personne qui ne suit que la vérité de ce qu’elle est, sans jamais s’appuyer sur autre chose que la misère et la solitude de cette vérité.
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Dis donc, toi, avec ton tabac, ton whisky et ta paresse, tu ne tiendrais pas deux jours dans un monastère. Laisse donc les saintes tranquilles. Écris plutôt sur les roses, la lumière, les visages, le temps qui passe. D'ailleurs, c'est la même chose.
L'ange qui nous a chassé du paradis a négligé de fermer quelques portes.