Citations André Gide - page 6

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Les lois et les censures compromettent la liberté de pensée bien moins que ne le fait la peur. Toute divergence d'opinion devient suspecte et seuls quelques très rares esprits ne se forcent pas à penser et juger "comme il faut".
Croyez ceux qui cherchent la vérité, doutez de ceux qui la trouvent.
La foi soulève des montagnes, oui : des montagnes d'absurdité.
Dans le domaine des sentiments, le réel ne se distingue pas de l'imaginaire.
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Les bons travailleurs ont toujours le sentiment qu'ils pourraient travailler davantage.
La vie d'un homme est son image. À l'heure de mourir, nous nous refléterons dans le passé, et, penchés sur le miroir de nos actes, nos âmes reconnaîtront ce que nous sommes.
Manuel du mufle: enseigne aux autres la bonté. Tu peux avoir besoin de leurs services.
Il y a sur terre de telles immensités de misère, de détresse, de gêne et d'horreur, que l'homme heureux n'y peut songer sans prendre honte de son bonheur.
On cesse de s'étonner devant un miracle constant.
Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons.
L'âme heureuse, par l'irradiation de l'amour, propage le bonheur autour d'elle.
Ah ! que la vie serait belle et notre misère supportable, si nous nous contentions des maux réels sans prêter l'oreille aux fantômes et aux monstres de notre esprit...
L'appétit de savoir naît du doute. Cesse de croire et instruis-toi.
La joie en moi, l'emporte toujours ; c'est pourquoi mes arrivées sont plus sincères que mes départs.
Il faut en prendre son parti: plutôt que de demeurer renfrogné, consentir à débiter quelques banalités, quelques bêtises. Et puis cela met l'autre à son aise.
À lire Valéry on acquiert cette sagesse de se sentir un peu plus sot qu'avant.
Plutôt encore que le plaisir, c'est le repos qui le suit que je cherche; le clair regard désintéressé que cette satisfaction de la chair permet de porter sur le monde, et cette tranquillisation de tout l'être.
Les bons travailleurs ont toujours le sentiment qu'ils pourraient travailler davantage.
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Quand vous m'avez donné la vue, mes yeux se sont ouverts sur un monde plus beau que je n'avais révé qu'il pût être ; oui vraiment, je n'imaginais pas le jour si clair, l'air si brillant, le ciel si vaste.
Redressez-vous donc, fronts courbés ! Regards inclinés vers les tombes, relevez-vous ! Levez-vous non vers le ciel creux, mais vers l'horizon de la terre.