La jeunesse n'ose pas se regarder au miroir de la conscience quand elle verse du côté de l'injustice, tandis que l'âge mûr s'y est vu : là gît toute la différence entre ces deux phases de la vie.
Enfermé entre quatre murs ( au nord, le cristal du non-savoir, paysage à inventer ; au sud, la mémoire sillonnée; à l'est, le miroir ; à l'ouest, la pierre et le chant du silence), j'écrivais des messages sans réponse, détruits à peine signés.
Voilà ce qu'il lisait à travers le regard de Sylvain : un cerveau spécifique, différent de celui des autres enfants. Le cerveau d'un môme abandonné, qui avait poussé dans une jungle d'emmerdes.
Une goutte d'elixir asiatique s'était diluée dans le sang de cette femme pour lui donner non pas un charme de poupée exotique, mais plutôt une dureté de montagne, une rugosité d'altitude.