Pendant toutes les années du mitterrandisme nous n'avons jamais été face à une menace fasciste et donc, tout antifascisme n'était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front national, qui était un parti d'extrême droite, un parti populiste aussi à sa façon, mais nous n'avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste.
La nation est non seulement la réalité vivante à laquelle nous sommes tous attachés, mais surtout le lieu où bat le cœur de la démocratie, l'ensemble où se nouent les solidarités les plus profondes.