(...) les jeunes Etats ...

(...) les jeunes Etats africains n'ont pas pu se transformer en nations comme l'avaient pourtant postulé les anciens colonisateurs. (...) Bâtis à l'intérieur de frontières artificielles emprisonnant des peuples différents et sans passé commun, ces Etats ne sont en effet que des coquilles juridiques vides ne coïncidant pas avec les patries charnelles fondatrices des véritables enracinements.
 Bernard Lugan

Citations liés

La possessivité de la nation à l'égard de ses artistes se manifeste comme un terrorisme du petit contexte qui réduit tout le sens d'une œuvre au rôle que celle-ci joue dans son propre pays.
Frères d'une grande famille, les enfants ne perdent leurs traits de ressemblance qu'en perdant l'innocence, la même partout. Alors les passions modifiées par les climats, les gouvernements et les mœurs font les nations diverses ; le genre humain cesse de s'entendre et de parler le même langage : c'est la société qui est la véritable tour de Babel.
 François-René de Chateaubriand
Ne laisse jamais le désir prendre la place de ta conscience, étouffer ton sens moral, car c'est lui, ici, qui gouverne toute une nation. C'est lui qui, ici, détermine ton avenir et ta place dans la société américaine.
 Karine Tuil

Citations du même auteur

En Afrique, l'autorité ne se partage pas et l'idée de contre-pouvoirs est inconnue. Dans ces condition, les Etats issus de la décolonisation n'ont pas pu inventer un moyen de représentation ou d'association des peuples minoritaires. Ecartés du pouvoir, ces derniers n'ont le choix qu'entre la soumission ou la révolte, notions peu porteuses de potentialités fusionnelles nationales.
 Bernard Lugan
(...) l'idée de nation n'est pas la même en Europe et en Afrique puisque, dans un cas, l'ordre social repose sur les individus et dans l'autre sur les groupes. Or, le principe européo-américain du "one man, one vote", interdit précisément la prise en compte de la grande réalité politique africaine constituée par les groupes (ethnies, tribus, clans ou lignages).
 Bernard Lugan
En Afrique, l'autorité ne se partage pas et l'idée de contre-pouvoirs est inconnue. Dans ces condition, les Etats issus de la décolonisation n'ont pas pu inventer un moyen de représentation ou d'association des peuples minoritaires. Ecartés du pouvoir, ces derniers n'ont le choix qu'entre la soumission ou la révolte, notions peu porteuses de potentialités fusionnelles nationales.
 Bernard Lugan
La vulgate historique officielle prétend que l'Afrique est sous-développée pour trois grandes raisons: - primo, la traite esclavagiste l'a vidée de sa substance, -secundo, l'Europe a bâti sa révolution industrielle sur ses profits, - tertio, la colonisation a ensuite pillé le continent. C'est sur ces trois postulats que repose le paradigme de la culpabilité européenne. Or ils sont faux
 Bernard Lugan
En Afrique, l'autorité ne se partage pas et l'idée de contre-pouvoirs est inconnue. Dans ces condition, les Etats issus de la décolonisation n'ont pas pu inventer un moyen de représentation ou d'association des peuples minoritaires. Ecartés du pouvoir, ces derniers n'ont le choix qu'entre la soumission ou la révolte, notions peu porteuses de potentialités fusionnelles nationales.
 Bernard Lugan