(...) au fond, un bien pauvre bonhomme, Huysmans, un bonhomme bien médiocre, la médiocrité même. J'ai expliqué qu'à mon goût c'est la preuve d'une bien grande médiocrité littéraire, cette recherche du vocable rare, ce culte de l'épithète, du style bizarre, etc. Et la fin de Huysmans, cet homme atteint d'une maladie affreuse, vivant dans les plus grandes souffrances, et demandant humblement à Dieu d'autres souffrances encore ! Cela touche à l'imbécillité.
Paul Léautaud