L'un des grands problèmes de l'agnostique, c'est que quand quelque chose de terrible lui tombe dessus, à lui ou à quelqu'un de proche, il n'a même pas le recours de mettre ça sur le compte de la volonté divine.
La conscience de n'être pas assez intelligent. J'éprouve cette conscience sans comprendre comment il se fait que mon esprit puisse se connaître insuffisant. Mais enfin, il se connaît tel. C'est mon chagrin le plus intime, le seul sans rémission.
Le droit de se tromper, d'être stupide ou fou, devrait être sacré. Ce qui manque le plus à notre époque, c'est un Voltaire fulminant contre toutes les espèces de censures et de persécutions idéologiques.