Viens mon amour que je ...

Viens mon amour que je t'enlace, Je suis la lierre fragile que l'automne bientôt emportera.
 Sayd Bahodine Majrouh

Citations liés

Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone.
 Paul Verlaine
L'automne est une mutation, l'hiver une lutte, le printemps un épanouissement.
 Anonyme
Ecrire c'est traverser une saison qui n'est sur aucun calendrier. - Souliers d'automne
 Françoise Lefèvre
Je compare la vie d'un homme à la terrifiante beauté d'un bonzaï ou d'un vieux pin sur les récifs en bord de mer qui a pris les plis du vent avec le temps. On le juge beau à l'automne de sa vie, mais quel sacrifice a-t-il dû accepter pour pousser ainsi?
 Fabienne Verdier

Citations du même auteur

Déjà le coq maudit et son triste chant de départ, Et mon amant s'en va comme un oiseau blessé.
 Sayd Bahodine Majrouh
Mon amant préfère les yeux couleur de ciel Et je ne sais où changer les miens couleur de nuit.
 Sayd Bahodine Majrouh
Elle chante exclusivement le destin du corps et privilégie un élément de cette réalité physique : le cœur. Il est le siège des émotions, de la joie et de la tristesse, d'espoirs passagers et de désespoirs profonds. Au point que le mot " cœur " s'utilise souvent comme pour se prendre soi-même à témoin. Par cet artifice, la chanteuse se dédouble et s'adresse le discours poétique. Le cœur se voit aussi parfois personnifié. Il est alors comparé à un oiseau, à une ruine, à une fontaine de sang, à un four fermé qui dévore ses propres flammes.
 Sayd Bahodine Majrouh
Cependant, si la femme pashtoune invite l'homme à l'amour, jamais elle ne l'attire par sa tendresse ou par sa douceur. Elle le provoque dans son honneur et dans sa dignité, mais à ce jeu d'audace, c'est elle qui prend le plus de risques. Car l'homme peut se défendre, s'enfuir, se réfugier dans un pays lointain, tandis que la femme ne possède pas de tels recours. Découverte, elle n'a qu'à se laisser massacrer. Pourtant cette orgueilleuse ne consent aucune allusion à l'évident danger qui la guette. Elle se contente seulement d'encourager l'homme, le vaillant guerrier, à prendre quelques risques.
 Sayd Bahodine Majrouh
Les choses se passent comme si cette femme soumise, objet parmi d'autres, objet d'échanges sociaux et surtout objet central du code de l'honneur devenait, par une ironie de la dialectique, un sujet, une volonté. Dans ce domaine régi par l'homme et pour l'homme, elle semble prendre les choses en main et inverser la situation. Au mâle qui la regardait comme sa propriété, comme sa chose, et croyait en disposer à sa guise, elle décide d'échapper à l'aide de ses seules mélodies.
 Sayd Bahodine Majrouh