Sauf Eugénie et Mathilde, les romans de Mme de Souza appartiennent au dix-huitième siècle vu de l'Empire. Les romans de Mme de Duras, au contraire, sont bien de la Restauration, écho d'une lutte non encore terminée, avec le sentiment de grandes catastrophes en arrière. Une de ses pensées habituelles était que, pour ceux qui ont subi jeunes la Terreur, le bel âge a été flétri, qu'il n'y a pas eu de jeunesse, et qu'ils porteront jusqu'au tombeau cette mélancolie première. [Juin 1834]
Claire de Duras