Ne pas être capable de dire adieu peut être l'une des formes les plus douloureuses du chagrin, car cela signifie que vous ne pouvez pas accepter votre perte et aller de l'avant avec votre vie.
Bien plus que le temps, c'est le sommeil qui est l'antidote du chagrin. L'insomnie, en revanche, qui grossit la moindre contrariété et la convertit en coup du sort, veille sur nos blessures et les empêche de dépérir.
La sincérité, c'est le contraire du discernement ! Pour atteindre l'harmonie entre soi et les autres, il faut analyser les pensées, les filtrer, en refouler certaines. La vérité ne constitue pas un but, elle n'a d'intérêt que si elle sert ; or, la plupart du temps, elle freine ; pis, elle détruit.
Si c'est un drame de perdre un enfant, c'est une trahison de faire croire qu'on est mort à ceux qui vous aiment. Certaines morts sont plus faciles à supporter que certains mensonges.
A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel. [...] Cette phrase zen signifie qu'il faut garder en tête le bon côté des phénomènes, demeurer optimiste.
Le silence s'installa, bavard, plein. Dans ce silence, gisait l'acceptation du destin, l'idée qu'on déguste la vie tout autant qu'on l'endure. On prend sa part, on profite, on jouit puis on meurt. La bête le sait. Seul l'homme l'oublie.
Seule la force impose une vérité, et la force n'a rien d'intellectuel, elle contraint avec ses armes, par la torture, par le chantage, par la peur, par le calcul des intérêts, elle oblige les esprits à s'entendre provisoirement sur une doctrine.