On trouve chez l'homme, en dépit du caractère de plus en plus artificiel de son biotope, des rythmes annuels encore définis. Le métabolisme basal, qui reflète l'activité fonctionnelle du soma, est à son minimum en hiver (Reimberg, Ghatre), et le pH sanguin arrive à son minimum en avril : 7,37 et à son maximum en été 7,46. Remarquons que l'acidose de la fin de la période hivernale est équivalente à celle d'un jeûne partiel ou de la glycolyse d'un travail musculaire prolongé.
André Gernez