Nul ne se soucie de moi, ...

Nul ne se soucie de moi, songeait Rostov. Il n'y a personne pour me porter secours, personne pour me plaindre. Et dire qu'il y a quelque temps j'étais à la maison, plein de force et de joie, et que tout le monde m'aimait !
 Léon Tolstoï

Citations liés

La nature vient au secours de tous les abandons ; là où tout manque, elle se redonne tout entière ; elle refleurit et reverdit sur tous les écroulements ; elle a le lierre pour les pierres et l'amour pour les hommes.
Tenez bon, doulce Ombe, je marmonne dans mon casque, grisé par les vibrations et les pétarades du moteur deux temps. J'arrive à bride abattue sur mon puissant destrier, chevauchant à travers monts et plaines pour vous porter secours.
 Erik L'Homme
Comme mon cœur battait tandis qu'il revenait vers moi au pas de course à travers le champ ! Il courait comme s'il avait dû me porter secours. Et je fus tout contrit ; car au fond de moi je l'avais toujours un peu méprisé.
 James Joyce
Quand on a besoin des bras, les secours en paroles ne servent de rien.
 Esope
Ceux qui tombent entraînent souvent dans leur chute ceux qui se portent à leurs secours.
 Stefan Zweig

Citations du même auteur

L'homme n'a pouvoir sur rien tant qu'il a peur de la mort. Et celui qui n'a pas peur de la mort possède tout. Si la souffrance n'existait pas, l'homme ne se connaîtrait pas de limites, il ne se connaîtrait pas lui-même.
 Léon Tolstoï
Et la lumière, qui pour l'infortunée avait éclairé le livre de la vie, avec ses tourments, ses trahisons et ses douleurs, déchirant les ténèbres, brilla d'un éclat plus vif, vacilla et s'éteignit pour toujours.
 Léon Tolstoï
Oui, tout est vanité, tout est mensonge en dehors de ce ciel sans limites. Il n'y a rien, absolument rien d'autre que cela... Peut-être même est-ce un leurre, peut-être n'y a-t-il rien, à part le silence, le repos.
 Léon Tolstoï
La pitié est toujours le même sentiment. Celà n'importe pas si vous la ressentez pour un humain ou pour une mouche.
 Léon Tolstoï
L’orgueil de son travail rend, non seulement la fourmi, mais l’homme cruel.
 Léon Tolstoï