Nous monterons plus haut. Là où plus haut que tous les arbres, la terre napée de basalte hausse et déplisse dans l'air bleu une paume immensément vide, à l'heure plus froide où tes pieds nus s'enfonceront dans la fourrure respirante, où tes cheveux secoueront dans le vent criblé d'étoiles l'odeur du foin sauvage, pendant que nous marcherons ainsi que su la mer vers le phare de lave noire par la terre nue comme une jument.
Julien Gracq