Ronfle, petite mère, ronfle bien, demain tu retrouveras ta pauvre vie de chien crevé, la saloperie quotidienne, le réveil horrible dans les draps sales, l'absence de toute joie, la tristesse chaude des bistrots .
Ronfle, petite mère, ronfle bien, demain tu retrouveras ta pauvre vie de chien crevé, la saloperie quotidienne, le réveil horrible dans les draps sales, l'absence de toute joie, la tristesse chaude des bistrots .
Ah, comme vos rues sont froides, messieurs, et comme on y meurt lentement, à petit feu, à petits pas, de chagrin et d'ennui ! Comme le cœur est lourd à porter en vos déserts ! On y chemine en exil toute sa vie. Etrange voyage d'hiver.