On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
On ne prend pas rendez-vous avec le destin. Le destin empoigne qui il veut, quand il veut. Dans le sens de vos désirs, il vous apporte la plénitude. Mais le plus souvent, il déséquilibre et heurte. Alors, on subit.
Elle apprendra [...] elle fera comme moi. Elle saura qu'il faut dissimuler ses sentiments, accepter que la vie se compose de pertes et de souffrances. Elle pleura en cachette, si jamais elle pleure encore.
Quand l'équilibre est rompu et que la force mâle domine, la guerre est inévitable. La force féminine a dû être affaiblie en quelque manière, mais j'ignore comment.