Les pouvoirs religieux d'al-Andalus cherchèrent toujours l'islamisation totale et il y eut des exodes massifs de chrétiens vers le nord, jusqu'au XIIe siècle, comme il y eut ensuite ceux des morisques vers le nord de l'Afrique.
Serafín Fanjul
Citations liés
En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Le christianisme africain a été l'agent combien fécond, combien efficace, d'un transfert de culture du sud au nord, d'Afrique en Europe. [...] Je crois que vous devriez, vous Maghrébins [...], vous devriez être assez fiers de cela, d'avoir offert à l'Europe ces maîtres qui l'ont formée [...] qu'ils s'appellent Tertullien, Cyprien, Augustin [...]. De l'Andalousie et de la Campanie jusqu'à l'Angleterre, la chrétienté latine tout entière, l'Europe occidentale tout entière a été de la sorte fécondée, éduquée, cultivée par vos ancêtres selon la chair, sinon l'esprit, vos pères, chers amis maghrébins.
Le brouillard se lèvera un jour ou l'autre entre les deux rives [de la méditerranée], et l'on se reconnaîtra. L'Afrique, dont les races se rapprochent tellement de nos races du Midi, l'Afrique que je reconnais parfois dans mes amis les plus distingués des Pyrénées, de la Provence, rendra à la France un grand service ; elle expliquera en elle bien des choses qu'on méprise et qu'on n'entend pas.
De cette scène pitoyable, il tira une magistrale leçon : quand il serait roi, il interdirait l'Afrique aux vulgaires, aux incultes, aux mendiants, aux fainéants, aux bagnards et aux escrocs.
Les religions, les cultures juive et chrétienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd'hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et le dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - l'Algérie serait aujourd'hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l'Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens.
Il n'y eu pas de confrontation permanente, mais il n'y eut pas non plus d'harmonie ou de tolérance sans limites: tout dépendait des circonstances concrètes et surtout de la proportion plus ou moins dominante des musulmans. Plus le pourcentage de ces derniers était important, moins la société était tolérante. Les communautés soumises voyaient certains de leurs droits (non pas bien sûr la totalité) reconnus en tant que groupes. Une reconnaissance de droits du groupe, et non pas de l'individu, qui n'a jamais été faite sur un pied d'égalité avec les musulmans.
Il n'y eu pas de confrontation permanente, mais il n'y eut pas non plus d'harmonie ou de tolérance sans limites: tout dépendait des circonstances concrètes et surtout de la proportion plus ou moins dominante des musulmans. Plus le pourcentage de ces derniers était important, moins la société était tolérante. Les communautés soumises voyaient certains de leurs droits (non pas bien sûr la totalité) reconnus en tant que groupes. Une reconnaissance de droits du groupe, et non pas de l'individu, qui n'a jamais été faite sur un pied d'égalité avec les musulmans.
Il n'y eu pas de confrontation permanente, mais il n'y eut pas non plus d'harmonie ou de tolérance sans limites: tout dépendait des circonstances concrètes et surtout de la proportion plus ou moins dominante des musulmans. Plus le pourcentage de ces derniers était important, moins la société était tolérante. Les communautés soumises voyaient certains de leurs droits (non pas bien sûr la totalité) reconnus en tant que groupes. Une reconnaissance de droits du groupe, et non pas de l'individu, qui n'a jamais été faite sur un pied d'égalité avec les musulmans.
Le multiculturalisme est une belle utopie sans aucun rapport avec la réalité: les communautés majoritaires ont toujours tendance à absorber les petites et leur résistance entraîne les frictions.
Il n'y eu pas de confrontation permanente, mais il n'y eut pas non plus d'harmonie ou de tolérance sans limites: tout dépendait des circonstances concrètes et surtout de la proportion plus ou moins dominante des musulmans. Plus le pourcentage de ces derniers était important, moins la société était tolérante. Les communautés soumises voyaient certains de leurs droits (non pas bien sûr la totalité) reconnus en tant que groupes. Une reconnaissance de droits du groupe, et non pas de l'individu, qui n'a jamais été faite sur un pied d'égalité avec les musulmans.