Le regard tourné vers ses yeux verts et vifs comme la jalousie, je ne voyais plus que lui. Il s'est penché, nos bouches se sont effleurées et nos bras enlacés. Son contact, son odeur, son goût... j'ai cru que mon cœur allait éclater.
Moi, pour la modestie, je ne crains personne ! Odeur du temps. Chroniques du temps qui passe, aux éditions Héloïse d'Ormesson, (ISBN 978-2-266-17930-0) ; dans un entretien, Jean d'Ormesson attribue ce propos à un cardinal espagnol.
L'amour ! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle ? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou !
Il est douteux que nous pussions avoir des soldats, si nous n'avions chez nous des gens pacifiques qui s'imaginent pouvoir être militaires. La guerre, comme d'autres spectacles dramatiques, pourrait peut-être cesser faute d'un public.
Ce sont ceux qui cherchent leur avantage qui le trouvent dans ce monde; quand aux autres, ils ont assez longtemps à attendre avant qu'on vienne le leur offrir.