La laïcité, c'est d'abord un droit. Ce n'est pas une interdiction la laïcité, c'est d'abord un droit. Le droit de croire et le droit de ne pas croire. Et c'est un double droit, non seulement le droit de croire est reconnu mais il garantit l'équilibre, l'égalité entre les différentes religions révélées en France, de façon à ce que chacun puisse vivre sa foi et la transmettre à ses enfants.
Cette France [qu'il faut construire] est un pays réconcilié. Etre français se définit à nouveau comme le fait d'aimer la France, ses valeurs éternelles, son destin exceptionnel, sa culture universelle. C'est une France où l'expression "Français de souche" a disparu. Où la diversité est comprise comme une richesse. Où chacun accepte l'autre dans son identité et le respecte. Où la surenchère des mémoires s'incline devant l'égalité devenue enfin réalité. Cette France, je l'ai appelée France d'après.
Je suis un libéral, au sens où je crois à la liberté. Et je suis un humaniste, dans le sens où je pense qu'on ne fait pas n'importe quoi avec l'homme, qui n'est pas une marchandise comme les autres.