Le cirque est un petit bout d'arène close, propre à l'oubli. Un temps plus ou moins bref, il nous permet de ne plus penser à nous, de nous dissoudre dans l'émerveillement et la félicité, d'être transportés de mystère.
Capable d'être dans l'incertitude, le mystère et le doute, en oubliant l'exaspérante quête de la vérité et de la raison. Voilà l'état d'esprit qui convient.
Il est en train d'exiger de la vie davantage que cette secrète harmonie qui nous unit passagèrement au grand mystère de êtres et nous permet de parcourir en leur compagnie une partie du chemin.
La parole est à double tranchant et [...] les parleurs font souvent les reproches qu'ils n'osent pas se faire. Ils se débarrassent ainsi du fardeau de leurs jalousies et de leur manque à l'échange.