La mort n'atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, tous les autres qui recevront l'horreur et l'absence en partage.
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. L'absence lui parle sa langue maternelle ; la présence, c'est de l'hébreu pour lui.
La parole est à double tranchant et [...] les parleurs font souvent les reproches qu'ils n'osent pas se faire. Ils se débarrassent ainsi du fardeau de leurs jalousies et de leur manque à l'échange.