La haine n'est-elle pas aussi douloureuse que l'amour ? Celui qui déteste son semblable s'enchaîne à sa rancune, se fait prisonnier de son ressentiment. Il n'est plus un être libre.
Elle était tellement méchante. Un cas très classique de ressentiment et d'ambivalence, qui vient cogner et frotter contre l'instinct maternel. L'amour et la haine, en elle, étaient aussi vastes que ne l'espace rien que des météorites, pas d'atmosphère.