La sérénité est une tranquillité actuelle, mais aussi un vécu de paix avec son passé, et une confiance dans les instants à venir ; d'où le fort sentiment de cohérence qui en découle, d'acceptation et de force pour affronter ce qui viendra.
On dira que la révolution est finie, qu'on n'a plus rien à craindre du tyran, qu'une loi punit de mort l'usurpateur ; mais, citoyens, la tyrannie est un roseau que le vent fait plier et qui se relève. Qu'appelez-vous donc la révolution, la chute du trône, les coups portés à divers abus ? L'ordre moral est comme l'ordre physique : les abus disparaissent un moment, comme l'humidité de la terre s'évapore ; les abus renaissent bientôt, comme l'humidité retombe des nuages. La révolution commence quand le tyran finit.