La bonté des humains n'est qu'apparences. Derrière elles, on découvre le même vide que l'on sent en soi. Le froid d'une demeure vide. Où l'on ne peut vivre.
Tous les hommes, même ceux qui apparemment les plus inacessibles à la pitié, on toujours un fonds de bonté : si on arrive à toucher leur cœur, il est possible de les faire changer.
Traiter tous les hommes avec la même bienveillance et prodiguer indistinctement sa bonté peut tout aussi bien témoigner d'un profond mépris des hommes que d'un amour sincère à leur égard.
Seule la marge d'erreur ou d'ignorance qui se glisse dans l'évaluation de deux individus l'un par l'autre détermine vraiment la marge d'absence qui s'établit entre eux.
Les âmes sont ainsi. Elles se vendraient pour posséder un corps mais n'ont rien de plus urgent à faire que de quitter à la moindre défaillance celui qui leur a donné asile et nourriture.