L'un des grands problèmes de l'agnostique, c'est que quand quelque chose de terrible lui tombe dessus, à lui ou à quelqu'un de proche, il n'a même pas le recours de mettre ça sur le compte de la volonté divine.
Au lieu de participer à une entreprise de libération effective, la psychanalyse prend part à l'œuvre de répression bourgeoise la plus générale, celle qui a consisté à maintenir l'humanité européenne sous le joug de papa-maman, et à ne pas en finir avec ce problème-là.
Ce qu'on nous présente comme le maître, c'est l'idée que s'en fait l'esclave, c'est l'idée que l'esclave se fait de soi-même quand il s'imagine à la place du maître, c'est l'esclave tel qu'il est, lorsqu'il triomphe effectivement.
Combien le problème de la littérature est mal posé, à partir de l'idéologie qu'elle porte ou de la récupération qu'un ordre social en opère. [...] C'est cela le style, ou plutôt l'absence de style, l'asyntaxie, l'agrammaticalité : moment où le langage ne se définit plus par ce qu'il dit, encore moins par ce qui le rend signifiant, mais par ce qui le fait couler, fluer et éclater — le désir. Car la littérature est tout à fait comme la schizophrénie : un processus et non pas un but, une production et non pas une expression.