La jeunesse n'ose pas se regarder au miroir de la conscience quand elle verse du côté de l'injustice, tandis que l'âge mûr s'y est vu : là gît toute la différence entre ces deux phases de la vie.
Enfermé entre quatre murs ( au nord, le cristal du non-savoir, paysage à inventer ; au sud, la mémoire sillonnée; à l'est, le miroir ; à l'ouest, la pierre et le chant du silence), j'écrivais des messages sans réponse, détruits à peine signés.
Dans le plus grand Tao, rien ne s'énonce ; dans la plus grande dispute, rien ne se dit ; la plus grande bonté n'est pas bonne, la plus grande humilité n'est pas indigente, le plus grand courage n'est pas agressif.
L'amour de la vie n'est-il pas une illusion ? La crainte de la mort n'est-elle pas une erreur ? Le départ est-il réellement un malheur ? Ne conduit-il pas, comme celui de la fiancée qui quitte la maison paternelle, à un autre bonheur ?