La mort n'atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, tous les autres qui recevront l'horreur et l'absence en partage.
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. L'absence lui parle sa langue maternelle ; la présence, c'est de l'hébreu pour lui.
J'attends d'un auteur qu'il me parle de lui, c'est-à-dire de moi : qu'il augmente la conscience que j'ai de moi-même par identification ou par opposition avec la sienne.