Je n'aime pas lire mais j'aime les livres. Leurs pages dégagent une odeur de poussière et de colle qui a quelque chose d'intime et de réconfortant.
Mikaël Ollivier
Citations liés
Le regard tourné vers ses yeux verts et vifs comme la jalousie, je ne voyais plus que lui. Il s'est penché, nos bouches se sont effleurées et nos bras enlacés. Son contact, son odeur, son goût... j'ai cru que mon cœur allait éclater.
Moi, pour la modestie, je ne crains personne ! Odeur du temps. Chroniques du temps qui passe, aux éditions Héloïse d'Ormesson, (ISBN 978-2-266-17930-0) ; dans un entretien, Jean d'Ormesson attribue ce propos à un cardinal espagnol.
L'amour ! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle ? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou !
Mais j'ai toujours été comme ça avec les filles, je fais une montagne de trois fois rien : une déclaration d'amour d'un sourire, un dépucelage d'une bise sur la joue.
J'écris aussi parce que le bonheur n'existe pas, qu'il n'y a que des moments de bonheur, et que mes livres me permettent de les capturer, de les revivre, de les refaire en joli ou d'en inventer de nouveaux.
Quand Brice a franchi la porte, nos regards se sont croisés, et dans ses yeux il y avait comme un appel au secours. Et de la peur. Une peur effrayante, paralysante, qui l'empêchait de se débattre ou de crier comme il aurait dû le faire.